Avant "Babylon", nos 10 rôles préférés de Brad Pitt au cinéma

Publié le 15 janvier 2023 à 7h30, mis à jour le 15 janvier 2023 à 16h52

Source : TF1 Info

Brad Pitt sera l'invité d'Anne-Claire Coudray ce dimanche soir sur le plateau du 20H de TF1.
L'acteur américain présentera "Babylon", son nouveau film en salles le 18 janvier, en compagnie du réalisateur Damien Chazelle.
L'occasion pour TF1info de dresser le top 10 de ses plus grand rôles à l'écran.

Faire le classement des meilleurs rôles de Brad Pitt ? Ce n'est pas impossible, mais forcément subjectif. Omniprésent sur les écrans depuis le début des années 1990, l'acteur qui fêtera en décembre prochain ses 60 ans a toujours pris un malin plaisir à jouer avec son image de beau gosse du cinéma américain. Tour à tour sexy, comique ou schizo, voire les trois à la fois... Chacune de ses performances semble être une réaction à la précédente, histoire de surprendre le public. Et de ne pas se lasser de son métier sans doute.

Quelques mois après avoir joué un tueur à gages un brin déjanté dans Bullet Train, on le retrouve mercredi 18 juillet dans Babylon, le nouvel opus gargantuesque de Damien Chazelle, le réalisateur surdoué de La La Land. Il y incarne Jack Conard, une vedette du cinéma muet dans le Hollywood hors-de-contrôle des années 1920. L'Histoire nous dira où se place ce nouveau personnage dans sa filmographie bien remplie. D'ici là, voici un top 10 que vous êtes libres de valider... Ou pas !

10. J.D. dans "Thelma & Louise" (1991)

La plupart d’entre nous ont découvert Brad dans un rétroviseur, celui de Geena Davis dans ce célèbre road movie de Ridley Scott. Son personnage, c’est J.D., un autostoppeur qui fait craquer la mère de famille en cavale avec sa gueule d’ange, sa chemise en jeans et son accent du Texas… Beau comme une Cadillac volée, le môme Pitt dégage ce mélange de malice et de fragilité qui le rend déjà inoubliable.

9. Early Grayce dans "Kalifornia" (1993)

À peine révélé, Brad refuse de s'enfermer dans son image de playboy bon marché. Dans ce thriller oublié du clippeur Dominic Sena, l’acteur interprète Early Grayce, un psychopathe qui entre dans la vie d’un couple d’étudiants fascinés par les serial killers. Grosse barbe, cheveux sales et cailloux dans la bouche… C'est la version destroy JD, comme un galop d’essai avant des performances encore plus dingues.

8. Chad Feldheimer dans "Burn After Reading" (2008)

Le plus difficile pour un sex-symbol, ce n’est pas d’être pris au sérieux. C’est d’être drôle. Dans cette comédie grinçante des frères Coen, Brad joue Chad Feldheimer, un animateur de salle de sport qui s’improvise maître chanteur à la petite semaine. Sa coupe de cheveux, ses mimiques, ses regards ahuris et même sa façon de mourir… Tout est ridicule chez lui. Et c’est génial.

7. Jeffrey Goines dans "L’Armée des douze singes" (1995)

Avoir l’air idiot, c’est une chose. Complètement fou, c’en est une autre. Dans ce chef d’œuvre de Terry Gilliam, Brad incarne Jeffrey Goines, le patient (très) bavard de l’hôpital psychiatrique où est interné l’homme du futur joué par Bruce Willis. Débit mitraillette, strabisme et gestuelle improbable… La station-service de Thelma n’est déjà plus qu’un lointain souvenir. En prime, un Golden Globe et sa première nomination aux Oscars.

6. Aldo Raines dans "Inglourious Basterds" (2009)

Superstar d'un casting de choc, Brad incarne le Lieutenant Aldo Raines, à la tête d’un commando alliés qui vient exterminer un maximum de nazis dans l’Europe occupée. La quarantaine passée, il met son charisme, son sens du burlesque et son grain de folie au service de l’univers unique de Quentin Tarantino. On ne regrette qu’une chose : que ces deux-là ne se soient pas rencontrés plus tôt.

5. David Mills dans "Seven" (1995)

On a vite compris que Brad n’aurait jamais peur de casser son image de bellâtre triomphant. Le cheveux court, la gueule cassée, les nerfs en pelote… David Fincher lui donne l'occasion d'aller encore plus loin avec ce thriller absolument machiavélique. Dans sa traque désespérée du serial killer John Doe, dont les victimes succombent les unes après les autres aux sept péchés capitaux, l’inspecteur David Mills a tout faux du début à la fin. Surtout à la fin. 

4. Mr. O’Brien dans "Tree of Life" (2001)

Dans l’Amérique résidentielle des fifties version Terence Malick, Brad incarne Mr. O’Brien, un père de famille à l’ancienne dont l’autoritarisme terrifie son épouse et ses quatre enfants. Jusque-ici l’acteur s’était fait une spécialité des personnages "larger than life", quitter à friser la caricature. Pour la première fois, il s’impose tout en retenue dans le costume d’un homme ordinaire, ou presque, avec ses failles et ses regrets.

3. Tyler Durden dans "Fight Club" (1999)

Juste après Seven, le duo Pitt-Fincher se reforme pour cette adaptation du roman au vitriol de Chuck Palahniuk. Vous n’avez jamais vu le film ? Disons que l'acteur y incarne la mauvaise conscience d’un cadre dépressif, joué par Edward Norton. Un pur produit de l'Amérique des nineties, adepte des combats clandestins et bien décidé à faire tomber la société de consommation à lui tout seul. La performance la plus physique de Brad. La plus jouissive aussi.

2. Cliff Booth dans "Once Upon a Time… in Hollywood" (2019)

Pour sa deuxième collaboration avec Quentin Tarantino, Brad se glisse avec un plaisir non dissimulé dans la peau du cascadeur Cliff Booth, meilleur pote et doublure cool de la star caractérielle incarnée par Leonardo DiCaprio. La cinquantaine passée, l’acteur dégage ce mélange d’assurance, de dérision et de mystère qu’il cultivé durant toute sa carrière. Et ça fait mouche avec (enfin) un Oscar sur sa cheminée.

1. Benjamin Button dans "L’Étrange Histoire de Benjamin Button" (2008)

Dans son troisième film avec David Fincher, Brad relève un défi unique puisqu’il incarne un homme né vieillard, au soir de la Première Guerre mondiale, avant de rajeunir sous nos yeux tout au long des drames du XXème siècle. La magie des effets spéciaux ne servirait à rien sans la performance de l’acteur à la fois troublante et glamour, d’un réalisme fou et surtout d’une infinie mélancolie. Une masterclass.


Jérôme VERMELIN

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